A l’origine, la tradition provençale des « 13 desserts » consistait à servir les 13 desserts en même temps sur la table le soir de Noël avant la messe de minuit. Selon la coutume, ils devaient rester 3 jours sur la table et les convives doivent goûter chacun des desserts.
Les années ont passé, la tradition a légèrement changé mais le principe reste le même : des fruits secs et des confiseries en abondance et à grignoter librement entre et pendant les repas de Noël.
Pourquoi 13 me direz-vous ? Tout comme le jour de Noël est le jour de la naissance du Christ, les 13 desserts rappellent le dernier repas de celui-ci, la Cène, auquel participèrent 12 apôtres et Jésus – soit 13 personnes !
Et quels sont ces nombreux desserts ? La liste précise varie selon les régions, les commerces mais de manière générale, on s’accorde sur la composition de base avec les 4 « mendiants » (fruits secs) soit figues, raisins, amandes, noix ou noisettes. On y ajoute des fruits frais comme le raisin, le melon d’eau, l’orange, les dattes et pourquoi pas un fruit exotique. Nous sommes arrivés à 9 desserts… les 4 derniers sont des pâtisseries et confiseries typiques du sud est de la France : la pompe à huile, le nougat blanc, le nougat noir, le nougat rouge.
Les variantes actuelles permettent de remplacer les fruits et les confiseries par de la pâte de coing, des calissons, des pâtes de fruits… ou laisser libre cours à son imagination et à sa gourmandise!